Hello'céan

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Notre monde ne tourne plus vraiment rond depuis quelques temps et c'est régulièrement que l'actualité fait couler de l'encre. Avec des illustrations, des textes, des slogans même aussi. De ce fait, à chaque événement (vous vous doutez de ce dont je parle), on voit énormément de réactions sur les blogs, les réseaux sociaux... 


Pour exemple, mon fil instagram est rempli de bleu blanc rouge, de larmes et de hashtag pour "prier pour".

J'en vois tellement que je me sens presque fautive de ne rien publier. J'ai commencé un statut pour ma page Facebook, que j'ai finalement effacé. Pourquoi aujourd'hui je réagirais alors que je ne l'ai pas fait hier ? 

Je ne prie pas. Parce que je ne suis pas croyante, parce que je trouve qu'on mêle trop la religion alors qu'on devrait l'exclure. Penser au lieu de prier. Ça aussi je l'ai vu passer, mais plus furtivement que toutes les "prières pour".

Je ne réagis pas au quart de tour à chaque drame. Je ne m'insurge pas haut et fort. Et je m'en sens presque coupable de ne pas le faire.

Je garde tout pour moi, je sens ma gorge se serrer devant les infos, les larmes couler à chaque fois, mais je garde tout pour moi. Je fais partie des gens qui réagissent oui, mais tout bas. Je suis de ceux qui n'ont pas les mots, qui ne les partagent pas, qui préfèrent le silence et qui ne s'expriment pas. 
Je garde l'impression que si je poste une photo "normale" sur les réseaux sociaux, je vais être jugée par ceux qui s'expriment haut et fort, qu'ils vont penser que je n'ai pas de cœur, que je m'en fiche, que je ne pense qu'à moi... Mais hé, on ne réagit pas tous pareil. 

Alors non, je ne partagerai pas les illustrations sur mes réseaux sociaux, je ne twitterai pas mon incompréhension du monde, je n'expliquerai pas à quel point je suis touchée dans un post Facebook... Mais ce n'est pas pour autant que je ne m'effondre pas à chaque fois. Ce n'est pas pour autant que je ne pense pas aux victimes ni à leurs proches...

Chacun s'exprime comme il en ressent le besoin et je ne devrais pas me sentir coupable de mes propres réactions.

P.S. : J'ai écrit cet article suite à ce qu'il s'est passé à Nice, mais j'ai choisi d'attendre pour le publier. Face aux réactions massives, j'ai tenté moi aussi de réagir, mais comme je l'explique plus haut, j'ai préféré effacer mon message. J'ai ensuite ressenti le besoin de rédiger cet article, tout en sachant que je ne le partagerai pas sur le vif. L'article est un peu paradoxal, car je réagis haut et fort pour dire que je ne le fais pas... Mais lorsqu'on ressent le besoin de s'exprimer, quelque soit la manière, c'est important de le faire, alors j'ai quand même souhaité publier.
Lorsque je parlais de me sentir jugée si je postais une photo normale, je peux illustrer par des commentaires lus sur Facebook. Pour exemple, une ville poste un message concernant le feu d'artifice de la veille et des gens commentent comme quoi "ce post est décalé au regard de l'actualité". Comme si oser parler d'autre chose était totalement inacceptable...

A moins de vivre dans une petite crique ensoleillée du Finistère, vous avez déjà entendu parler de Pokémon Go. Soit vous en avez déjà super marre et vous me maudissez (ou vous ne lisez pas mon article, ça va plus vite), soit vous êtes déjà accro, comme moi.

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan

Le jeu a vu le jour le 6 juillet et je l'ai téléchargée le 11. Je voulais attendre d'avoir bien joué et surtout tout compris avant d'en parler ici, parce que partager son expérience après quelques heures, je ne trouve pas ça suffisant en fait. Et puis je ne vous parle pas de mon échec cuisant lorsque je me suis pointée pour la première fois dans une arène, avec mes Pokémons nuls et aucune idée de comment faire. En quelques secondes ils étaient tous KO sans que j'aie le temps de comprendre !

Alors non, je n'ai pas encore conquis la moindre arène, mais j'ai compris comment faire. Et surtout que tenter avec des Pokémons au PC 10, ça servait à rien. (Warf, moquez-vous les experts !) Je ne vous ferai pas un guide sur comment jouer, il y en a déjà 3 tonnes sur la toile, mais je voulais vous parler de mon expérience.

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan
Invasion de Roucool !

Je ne suis pas une joueuse ultra connectée, mais disons que depuis que j'ai l'application, les balades du chien sont beaucoup plus longues. Je me lance surtout dans des soirées chasse, parce que pour elle (ma chienne), c'est beaucoup plus viable, surtout avec la chaleur ces derniers temps. J'ai la chance d'avoir quelques Pokéstops à environ 500m de la maison, donc j'y passe assez souvent. Et l'autre jour, je suis allée jusqu'en ville, le paradis ! J'ai pu y faire le plein de Pokéballs, j'étais assez joie.

Pour tout vous avouer, chasser le Pokémon dans ma ville, c'était un peu mon rêve. Je faisais souvent le vœu de pouvoir attraper des Pokémons en vrai. J'ai grandi avec les premières versions, j'avais la bleu, la jaune (mon amour pour toujours), l'or et je me suis arrêtée tôt, avec la cristal. Oui, très tôt, diront les fans. Mais je trouvais qu'il y avait trop de Pokémon, puis j'étais tellement attachée à Bourg-Palette et Sacha... Puis j'étais devenue une grande ado aussi. Puis je n'ai pas suivi l'évolution des consoles non plus, le gameboy, c'était suffisant pour moi ! 

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan
L'éclosion d'un œuf, moment surprise, et si le Pokémon était trop cool ?

Niantic a plus ou moins exaucé mon vœu, grâce à Pokémon Go, on peut attraper les Pokémons dans les rues. Ça reste du virtuel, mais c'est quand même très cool. Le chéri qui n'a jamais joué (et pourtant on a le même âge) trouve ça nul, ça l'énerve quand d'un coup je m'arrête pour attraper un Pokémon, mais quand on n'a jamais joué, comment comprendre ? 

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan
Le Pokéstop le plus isolé croisé depuis le début de ma quête !

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan
Le paradis du centre ville...

Pokémon GO vu par Caro Dels - Hello'céan
100 Magicarpes pour évoluer ? Ok on y croit !

Je pense donc que ce jeu est supermégatop (au moins), même si ça bug souvent, même si les serveurs sont saturés, même si des gens inconscients jouent au volant, traversent sans regarder ou tombent des falaises. Bien sûr, ce serait encore mieux si les joueurs faisaient attention, mais il peut rester un formidable outil de partage (j'ai déjà pas mal échangé sur le groupe FB de mon département), de rencontres et il permet aux joueurs de sortir de chez eux ! Franchement, outre la blague du gros bidon devenu une super plaquette d'abdos 3 mois plus tard (ça m'a fait rire, j'avoue), je trouve que mêler le jeu au réel est une bonne idée.

Et puis la majorité des Pokémons sont tellement mignons, comment résister ?

Et vous, vous jouez ?

Durant l'année scolaire, à cause de ma reprise d'étude, j'ai dû laisser mes blogs de côté pour me concentrer davantage sur le reste. Avant, le blog était mon loisir, mais avec les études, j'ai préféré les balades et la photo. Cependant, l'arrivée des vacances m'a permis d'avoir plus de temps et de revenir sur les blogs. J'ai vite retrouvé un bon rythme et surtout le goût de bloguer ! J'espère seulement réussir à préserver un peu de temps pour ça à la rentrée. Avec mon "exil" de la blogosphère, j'ai arrêté d'écrire mais aussi de lire les blogs des autres. Et à mon retour, je me suis posé une question :

Peut-on bloguer sans être aussi lecteur ?

J'ai l'impression que l'un va avec l'autre. Et pourtant, je vois de plus en plus des blogueuses affirmer "Moi, j'ai arrêté de lire des blogs !". Parce que la blogo "C'était mieux avant", "Maintenant on est trop", "Les nouvelles elles voient que les cadeaux gratuits", "On voit la même chose partout"... et x autres raisons plus ou moins valables.

Peut-on bloguer sans être aussi lecteur ?

J'ai cru à un moment que je ne lisais plus les blogs. Je le dis même en introduction de l'article. Puis j'ai réfléchi et j'ai repensé que si, bien sûr que si je lis les blogs des autres. Quand j'ai besoin d'une recette, quand je veux des conseils mode (oui ça m'arrive), lire les avis sur tel ou tel produit de beauté... Et même quand je ne bloguais pas, je continuais à les lire en fait. Déjà parce que je suis sur Instagram et que j'ai pas mal de copines blogueuses qui font signe quand elles publient et que de là, je vais sur leurs blogs. 

Je crois que si je bloguais sans aller lire aucun blog, je me sentirai coupable. Ou du moins, pas vraiment honnête. Je ne sais pas trop comment expliquer ce sentiment, mais pour moi, la blogosphère d'il y a 10 ans et celle d'aujourd'hui est la même : basée sur le partage. Alors bien sûr, les marques ont débarqué, certains blogueurs paraissent privilégié, on peut se sentir petit et avoir des envies d'être très grand... Mais ça reste une communauté de partage.

J'aime partager, c'est pour ça qu'en 2010 (déjà 6 ans !) j'ai lancé mon blog créatif Caro Dels, c'est pour ça qu'après j'ai ouvert et fermé successivement un blog cuisine, un blog lifestyle et finalement il y a 1 an et demi Hello'céan. Pour partager sur ce qui m'intéresse et profiter de vos blogs pour voir ce que vous souhaitez partager avec moi, avec le monde.

Alors non, je ne pense pas qu'on puisse vraiment bloguer sans être lecteur des blogs des autres et j'émets un gros doute quand je lis les affirmations des blogueuses qui disent n'en lire aucun ! Vous êtes sûres ? Même pas ceux de vos copines blogueuses que vous suivez au quotidien sur tous les réseaux sociaux ?

Et vous, qu'en pensez-vous, peut-on bloguer sans être lecteur ?
J'aime beaucoup lire, même si je prends moins le temps qu'avant de le faire. En rangeant ma bibliothèque, je suis retombée sur des livres que je possède depuis très longtemps et qui ont eu le don de marquer mon adolescence, d'une façon ou d'une autre. Et j'ai eu envie de vous en parler !

Les 3 livres qui ont marqué mon adolescence

Les trois livres qui ont marqué mon adolescence

La Cantatrice chauve - Eugène Ionesco

Les 3 livres qui ont marqué mon adolescence

Il s'agit d'une pièce de théâtre que j'ai eu au programme au lycée, filière littéraire. A la base je ne suis pas super fan des pièces de théâtre à lire. Parce qu'évidemment, le théâtre, c'est mieux de le voir ! Je n'ai pas eu la chance de voir La Cantatrice chauve sur scène, mais j'ai dévoré le texte. Plusieurs fois même. Je ne saurai les compter, mais j'aime régulièrement la relire. Alors, pourquoi est-ce que je suis marquée par cette pièce ? Je pense que plusieurs critères entrent en jeu, déjà, je ris à chaque lecture. Même si je le connais par cœur, le texte me fait rire, comme s'il réussissait à me surprendre encore et encore. Un vrai coup de cœur pour Ionesco. Je pense que le genre joue beaucoup aussi, car avec mon imagination débordante, j'arrive à jouer les scènes dans ma tête, comme si j'avais mon petit théâtre personnel.

Les Mennym - Sylvia Waugh

Les 3 livres qui ont marqué mon adolescence

Je ne me rappelle plus vraiment à quel âge j'ai lu ce roman, mais je l'ai tout de suite adoré. Une histoire de famille ordinaire pas vraiment ordinaire au final. Et c'est ça qui m'a plu dans ce roman, l'extraordinaire, le rêve, l'imaginaire... Un peu de magie aussi. 
Je ne peux pas vraiment vous en dire plus sans tout vous dévoiler, alors je ne peux que vous conseiller de le lire ! Adulte ou adolescent, je suis suivre qu'il pourra vous plaire.

L'herbe bleu - journal intime d'une jeune droguée

Les 3 livres qui ont marqué mon adolescence

J'ai lu ce roman/journal intime pour la première fois en 6ème, au CDI du collège. J'étais peut-être un peu jeune d'ailleurs, je ne sais pas trop. Toujours est-il que je me sentie proche de la jeune fille, j'ai vécu avec elle ce qu'elle vivait... Mais je n'ai jamais pris la moindre drogue. Je pense que ce roman y est pour beaucoup, comment vouloir vivre la même chose ? J'ai aussi la chance d'avoir un entourage qui ne m'a jamais poussée à consommer, lorsque j'étais avec des copains qui fumaient (ou autres), ils ne m'ont jamais vannée ni rien parce que je ne fumais pas avec eux. Et j'ai aussi eu beaucoup d'amis qui ne fumaient pas, j'ai souvent évolué dans des groupes non fumeurs (tabac, drogues...).
J'ai relu à de nombreuses reprises ce roman puisque j'ai fini par l'acheter (et oui, je ne pouvais pas rester au CDI du collège toute ma vie). Je l'ai pas mal prêté aussi. Ceci explique l'état du roman, je crois que c'est celui qui est le plus abîmé ! Pourtant je prends soin de mes livres.
Je pense que L'herbe bleue est le roman qui m'a le plus marquée, parce que je l'ai lu très tôt la première fois et par rapport à tout ce qu'il dégage, l'histoire, le vécu de l'adolescente et son rapport à la drogue.

Et vous, quels sont les livres de votre adolescence qui vous ont marqué ?
Le 2 juillet dernier, je participais à la toute première Breizh Color à Quimper. Vous connaissez tous le concept de ces courses de couleurs importées des fêtes d'Inde ? Si là-bas c'était à la base pour fêter des moissons fructueuses, partout ailleurs c'est surtout un moment sportif festif. A Quimper, le tracé faisait 4km dans la ville, avec différents spots où des bénévoles jetaient de la poudre colorée. 4km à faire en courant, en marchant, en dansant, déguisé ou non. Des animations étaient proposé l'après-midi avant la course, un DJ était à l'arrivée pour mettre l'ambiance et le soir des concerts étaient organisés.
La totalité des photos ci-dessous ont été prises avec ma GoPro session, reçue à mon anniversaire en mars dernier.

Breizh Color 2016

Breizh Color 2016

Breizh Color 2016

Breizh Color 2016

Breizh Color 2016

Breizh Color 2016

J'ai participé en tant que photographe pour Finistère 2.9, vous pouvez découvrir toutes mes photos de la journée par ici.
Lorsqu'on a su qu'il y aurait Les Wampas au festival le Festidreuz à Fouesnant, on n'a pas longtemps hésité avec le chéri, on a décidé d'y aller. Parce que c'est le groupe favori du chéri, donc si on a l'occasion de les voir, ben on y va.
Nous étions déjà allés au festival en 2014, on vous racontait tout dans cet article. Si il y a deux ans nous étions invités par le festival pour rédiger un article, cette année nous avons payé nos pass 2 jours : 37 euros. A ce prix, nous avons donc eu le droit à 10 concerts. Bon, on n'a pas tout vu, parce que le vendredi soir on n'a pas pu arriver avant 21h et même, tous les groupes ne nous intéressaient pas.

Festidreuz 2016

Pour sa 13ème édition, le festival accueillait Radio Elvis, Les Wampas, LEJ, Salut c'est cool, Thomas Dutronc, The last chords, Vianney, Pfel & Greem, Zoufris Maracas et Hyphen hyphen. Une programmation assez cool en somme. 

{Festival} Festidreuz 2016 - Les Wampas

Côté concerts, le vendredi, on est clairement venu pour Les Wampas. On est arrivé pendant LEJ, groupe qui ne nous intéresse pas du tout, mais qui je pense, a attiré pas mal de monde. Le Festidreuz étant très familial, les enfants et ados ont répondu présent en masse.
Bref, pour Les Wampas, c'était clairement sensationnel, comme toujours. J'ai pu monter sur scène (la vidéo est sur mon Instagram) et pfiou, c'est vraiment quelque chose que je souhaite à tous ! Par contre, gros bémol sur la sécu qui ne semblait au courant que le groupe faisait monter les filles sur scène et qui a pas mal paniqué... J'ai été repoussée avec force par un gars type armoire avant qu'il comprenne et me soulève...


Le lendemain, le chéri avait son après-midi de repos, on a donc pu arriver plus tôt, pendant le premier concert : Radio Elvis. J'avoue que cette soirée nous plaisait davantage que la veille ! Pour en revenir à Radio Elvis, ils sont plutôt cool, mais ils ne dégageaient pas grand chose sur scène. Peut-être à cause de l'heure et de la foule encore absente.

On a été pas mal déçu par le concert de Thomas Dutronc qui est assez doué pour casser l'ambiance avec des parties instrumentales à rallonge. Pour moi, c'est un concert à voir assis. Là encore, il y a eu des filles sur scène, mais j'étais trop loin pour y accéder à temps. Et puis elles sont restées super longtemps et faut avouer que l'ambiance y est moins fun que pour Les Wampas.

Enfin, Salut c'est cool était un joyeux bordel, comme aux Charrues l'an dernier, mais on a décidé d'abdiquer, mes dents de sagesse ayant été enlevées le lundi juste avant, je n'avais pas envie de faire trop d'excès et je commençais à sentir mes gencives un peu douloureuses. En plus, j'ai pris une douche de bière (un gobelet entier au moins) et c'est jamais agréable.

Pour en revenir au festival en lui-même, il reste assez sympa grâce à sa programmation variée, mais il y a clairement des manques. Déjà, le parking n'est pas adapté pour accueillir tout le monde, il faut se garer le long des routes autour et marcher en plein milieu ensuite... Pas sécurisant du tout dans le noir. Sur le site, cela manque d'animation, il y a les stands normaux bar et nourriture, mais aucun stand partenaire tenu par des marques, ou même mieux, un groupe itinérant (les Bagads ne manquent pas dans le coin) comme on avait pu voir au festival Les Courants à Amboise il y a quelques années, des stands de jeux traditionnels, de blindtest musicaux (je pense aux animations du village de Terres du son, ou à la Charcuterie musicale qui tourne dans le 37, on doit bien avoir des équivalents en Bretagne !)... Pas de coin pour s'assoir à part un seule petite zone d'herbe sur un côté de la scène. Il y a deux ans, il y avait une zone avec tables et chaises pour manger, ça nous a manqué. Et entre les concerts, un long moment de flottement... Pour peu que tu n'aimes pas un groupe, tu as quand même 2h à tuer et vu qu'il n'y a rien à faire... ben tu ne fais rien, et tu ne peux même pas sortir du site puisque toute sortie est définitive ! 

Comme le festival est ultra familial, il y a beaucoup d'enfants, mais aussi et surtout beaucoup d'adolescents, qui profitent bien de la fête. Mais je dois avouer que voir des ados de 16 ans complètement saouls me gêne un peu, surtout que les papiers d'identité n'étaient pas vérifiés au bar et qu'ils enchainaient les verres... Quand à 21h une nana d'à peine 16 ans vomi à côté de toi, c'est pas franchement génial. Quand tu vois qu'un gamin de 13 ans fume (pas que du tabac) avec la bande de son grand frère, t'as limite envie de jouer au vieux con moralisateur. Ce n'est pas que dans ce festival qu'on voit ce type de comportement malheureusement, mais j'aimerai bien que ce ne soit pas si facile pour les mineurs de se mettre minables (pour les majeurs aussi d'ailleurs, parce qu'aux bars, même si tu tiens à peine sur tes pieds, on te ressert quand même hein).

Mais malgré ces petits points à améliorer selon moi, on a quand même passé un bon moment !
Lorsque j'ai décidé d'aller me balader du côté de Concarneau, au départ je n'avais pas du tout prévu d'aller à Stang Bihan. Je voulais partir de la plage de sables blancs et marcher jusqu'à l'anse de Saint-Jean. Mais c'était coupé, il y avait des travaux et le sentier était donc fermé aux promeneurs. Du coup, je suis remontée en voiture puis en arrière et je suis partie de Stang Bihan.

Concarneau - Stang Bihan

Stang Bihan se situe entre l'anse de Saint-Laurent et l'anse de Saint-Jean. On y trouve un chemin -ou plein de chemins devrais-je dire- dans un bois. J'ai suivi avec assiduité les pancartes notées "Point de vue" et je suis arrivée à un premier point de vue vraiment décevant. Mais vraiment hein. La vue se résume aux centaines de bungalows d'un camping. Je suis donc partie rapidement vers le "vrai" point de vue qui lui était plutôt sympa. 
Ce coin donne sur la Forêt Fouesnant qui est un peu en retrait et en face, il s'agit de Cap Coz, ou plus précisement, on peut voir le chemin qui se situe entre Cap Coz et la pointe de Beg Meil.

J'ai ensuite contourné toute l'anse de Saint-Jean, ce qui m'a paru durer une éternité. Comprenez que la vue n'a rien d'extraordinaire. Ce n'est qu'après que la balade est devenue agréable, même s'il y avait beaucoup de fréquentation.

En bref, je vous conseillerai plutôt d'opter pour le parcours que j'avais initialement prévu si vous souhaitez vous balader du côté de Concarneau ! Oubliez Stang Bihan (sauf si vous aimez les bois ou que vous cherchez la fraicheur) et partez de la plage des sables blancs pour remonter jusqu'à l'anse de Saint-Jean et n'allez pas plus loin !

Concarneau - Stang Bihan

Concarneau - Stang Bihan

Concarneau - Stang Bihan

Concarneau - Stang Bihan

Concarneau - Stang Bihan
Je suis ce qu'on peut appeler une sérivore. En général, j'en regarde 5 ou 6 en même temps. Comme rédiger un article par série risque d'être un peu long pour moi et peu intéressant pour vous, j'ai décidé de faire des groupements. Vous avez peut-être déjà vu ces séries, mais si ce n'est pas le cas, un seul conseil : foncez !

3 séries à regarder cet été

The Five
L'ADN d'un gamin disparu 20 ans plus tôt refait surface sur une scène de crime. Son grand frère et ses 3 amis vont mener l'enquête... 
Cette série est sortie il y a peu et l'histoire est d'Harlan Coben. Je suis archi fan de cet auteur, je dévore ses romans. Ce que j'adore, c'est de ne jamais connaitre la fin avant la fin justement. Je déteste au début d'un livre, d'un film ou d'un livre me dire : "Ça va finir comme ça, avec ça, ça et ça" et avoir raison. Bref, la série est géniale, même s'il y a quelques longueurs dans les épisodes du milieu. Et comme pour les romans d'Harlan Coben, j'ai été complètement bluffée par la fin.

3 séries à regarder cet été - The five

Unbreakable Kimmy Schmidt
Kimmy a été enfermée pendant 15 ans dans le bunker d'un sectaire. Sortie à 30 ans, elle redécouvre la vie et New York.
Cette série est une bouffée d'oxygène et d'humour. Franchement, il n'y a pas un épisode où je n'ai pas ri. Même le générique est cool...

3 séries à regarder cet été - Unbreakable Kimmy Schmidt

Grace et Frankie
Grace et Frankie sont respectivement mariées à Robert et Sol, sans savoir qu'ils sont en fait amants... Le monde des deux femmes s'écroulent lorsqu'ils leur annonce la vérité et leur désir de se marier. Elles vont donc cohabiter tant bien que mal et réapprendre à vivre.
J'aime beaucoup cette série, qui est pleine de fraicheur. L'homosexualité n'est pas traité de façon caricaturée et j'apprécie ce point. Le décalage entre les deux femmes donne lieu a des situations cocasses (Grace étant "bien comme il faut" (ou presque) et Frankie plutôt excentrique).

3 séries à regarder cet été - Grace et Frankie

Et vous, quelles séries avez-vous sur votre liste "à voir",
ou quelles sont celles que vous avez vu et apprécié récemment ?

Ah les dents de sagesse... Ces dents qui ne poussent pas forcément bien comme il faut et qui peuvent nous faire vivre un enfer. Aujourd'hui, je vous livre mon expérience avec mes fameuses dents de sagesse.

Mes dents de sagesse et moi

2005 (17 ans) : Monsieur Dentiste me dit que tout va bien, qu'il y aura la place et que mes dents de sagesse devraient se placer comme il faut.

2006 : La première dent décide de se montrer. Petit à petit, les quatre percent et commencent à pousser.

2007 : Mes dents font leur vie, elles continuent de pousser tout doucement.

2008 : Première alerte ! Une dent du bas a poussé non pas vers le haut, mais vers sa copine à côté d'elle ! Bon, elle n'est pas douloureuse, le dentiste semble penser qu'il n'y a pas besoin d'intervenir.

2009 : Bizarrement, ce n'est pas la dent de traviole qui provoque la première nuit blanche, mais sa pote du bas de l'autre côté... Go au dentiste après avoir passé la nuit sur des forums (comme c'est rassurant, au bout de 5 pages tu pleures parce que tu as auto-diagnostiqué ta mort douloureuse) et découvert une émission de sport à la maison vers les 5h30 du matin. Bilan : il va falloir enlever la dent.
J'appelle donc les stomatologues du coin, je me fais bouler à chaque fois : "Pas avant 9 mois le rendez-vous pour voir ce qu'on doit faire !" "Désolée, on ne prend plus de patients là" (euh... ok)... Je n'ai plus mal alors j'abandonne.

2010/2011/2012 : Les années défilent sans douleur, je me dis qu'au final, je vais peut-être les garder mes dents.

2013 : Rechute de la même dent qu'en 2009. Re nuit blanche. Re dentiste. Re stomatologues qui sont trop longs, trop overbookés, trop avec des secrétaires pas sympathiques. La douleur repart comme elle est venue une nouvelle fois.

2014 : Tout va bien, j'ai toutes mes dents et je le vis bien.

2015 : Septembre. Reprises d'études. Reprise des dents qui font mal. Cette fois, c'est miss de travers. Avec une nuit assez effroyable : ma dent se désintègre. Carrément oui. En fait, elle avait une bonne carie bien féroce qui a abouti à une dent creuse. Youpi quoi. Dentiste en urgence qui me conseille un chirurgien dentiste spécialisé dans l'arrachage de dents (entre autres) pour me l'enlever. Je téléphone, j'ai un rendez-vous début décembre. Du coup, mon dentiste m'a mis un pansement provisoire.
Juste avant le rendez-vous de décembre, mon autre dent du bas se dit "Tiens et si je faisais comme ma pote de travers ?". Et ouai, deuxième dent creuse. Je surkiffe. J'ai fini par faire l'acquisition d'une pâte qui permet de faire soi-même le pansement provisoire, après un coup de fil au dentiste pour savoir si j'ai le droit.
Rendez-vous possible le 23/12 pour enlever les dents, mais j'hésite, je n'ai pas vraiment envie de passer mes fêtes à la compote... donc je place le rendez-vous le 4 juillet.

2016 (28 ans) : J'alterne entre des moments où tout va bien et des moments d'horreur de la dent. Heureusement, j'ai la pâte pansement que je peux remettre dès que la précédente pose est partie (une durée de quelques semaines en général) et j'ai découvert l’ibuprofène. Si monsieur paracétamol ne fait rien, mon copain Ibu est trop génial, je l'aime d'amour.

4 juillet 2016 : Jour J. Je suis stressée, forcément, ça fait des lustres que je repousse l'intervention au final... Monsieur Chirurgien dentiste est charmant, il arrive presque à me détendre. En tout cas, il est hyper rassurant. Moins d'une heure pour enlever les 4, celles du haut sont sorties très facilement ! J'ai même été étonnée... En bas moins facile, une racine n'a pas voulu venir et comme elle est très proche du nerf il a préféré la laisser... Quand j'avais mal Monsieur Chirurgien dentiste remettait un petit coup d'anesthésiant.
Là tout de suite, l'anesthésie est en train de partir, mais j'ai toujours du mal à parler et l'impression d'être un filtre Spnachat vivant. Et la suite ? Et bien les heures à suivre me diront comment je vais me sentir et réagir... J'ai les poches de glaces qui sont prêtes, de la nourriture "liquide" pour les jours à venir et un bon traitement !

EDIT J+1 : J'ai la chance d'être peu gonflée et je n'ai pas vraiment mal non plus. En fait j'ai mal si je touche mes joues et si je fais trop de mimiques avec ma bouche. Donc je ne le fais pas et tout va bien ! Je reste au chaud, je me repose et j'en profite pour bloguer.

Et vous, les dents de sagesse ? Calvaire ou no soucy ?

Je vous parlais il y a peu de ma balade du côté de Treffiagat-Léchiagat et j'y mentionnais Lesconil, puisque Treffiagat se trouve justement entre Le Guilvinec qui avait déjà eu son article et Lesconil, c'était tout naturel que je vienne également à en parler. Peut-être qu'à force on pourra relier tous mes articles pour faire le tour de côte bretonne, qui sait ?

Lesconil

Donc Lesconil se trouve dans le Finistère sud, dans le pays bigouden et dépend de la commune de Plobannalec-Lesconil. On y trouve de magnifiques et longues plages de sable fin et bien sûr, la possibilité de se balader.
Il faut savoir que c'est un coin très touristique, en partie grâce aux plages, mais aussi avec les nombreux rochers granitiques et la croix des amoureux. La légende raconte que des amoureux désireux de se fiancer et se marier venaient y échanger leur premier baiser après s'être juré fidélité. Pour la version vraiment moins mignonne, on raconte que les amoureux dont les parents s'opposaient à l'union venaient s'y donner la mort. Je préfère la première version, pas vous ? Cette fois, je n'ai pas pris la croix en photo, à la place vous avez le droit à une magnifique botte de pluie !

L'hiver a l'avantage de permettre des balades plus tranquilles avec moins de monde, ainsi, il peut arriver d'avoir la plage rien que pour soi (si si, je vous le jure !). Mais que vous vouliez vous balader sur la plage ou la dune, vous trouverez votre bonheur grâce aux chemins aménagés !

Lesconil

Lesconil

Lesconil

Lesconil

Lesconil
 
A force de vadrouiller dans le Finistère sud, j'ai rapidement eu des coins préférés. Ceux où je vais sans me poser de questions, pour me balader ou me ressourcer. Il s'agit exclusivement de coins à la mer, non pas que je sois anti-ville, mais il est vrai que la majorité de mes balades m'y emmènent... J'y peux rien, avouez que tout ce bleu est attirant ! On notera quand même qu'il y a de très chouettes coins, des villes merveilleuses à découvrir hors littoral et promis, je tâcherai de m'y rendre plus souvent pour vous en parler par ici. Place maintenant à mon top 5 dans le Finistère sud !

Sainte Marine
Depuis toute petite, je suis fan de cette commune. Son emplacement face à Bénodet est juste parfait et puis on y trouve aussi ma crêperie préférée. Pas trop loin, on trouve la plage de Kermor, qui est un petit peu ma plage doudou, celle qui me réconforte tout au long de l'année.

Sainte Marine et son abri du marin

Beg-Meil et Cap Coz
J'ai choisi de regrouper ces deux là car en général, que j'aille à l'un ou l'autre, je me balade justement de l'un à l'autre. Les petites criques qu'on trouve en chemin sont juste merveilleuses et l'eau transparente ne donne qu'une envie : s'y baigner ! -pour en savoir plus, cliquez ici-
Entre Beg Meil et Cap Coz

La pointe du Raz
Cette pointe est un incontournable du Finistère ! Qui n'en a jamais entendu parlé ? Pour moi, cette pointe est juste le bout du bout du monde et si jamais vous avez l'occasion d'y admirer le coucher de soleil, foncez ! Notez qu'un poil moins touristique, la pointe du Van n'a pas grand chose à lui envier.

La pointe du Raz

La pointe de Kastel Koz
Avec sa vue sur la pointe du Millet et la presqu'île de Crozon, cette pointe du Cap Sizun est juste parfaite. Bon, tout le Cap Sizun est magnifique, mais j'ai une préférence pour cette jolie pointe. -pour en savoir plus, cliquez ici-
La pointe de Kastel Koz

La pointe de Trévignon
Encore une pépite du Finistère, cette pointe est parfaite pour se promener, avec son château et ses kilomètres de chemins. -pour en savoir plus, cliquez ici-

La pointe de Trévignon

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